L’industrie du pain et de la pâtisserie a pris du volume ces dernières années, à Abidjan. La raison, l’avènement de nouvelles boulangeries au design attractif et au menu qualitatif. Dans ces boulangeries-viennoiseries nouveau modèle, on trouve différentes variétés de pain, des croissants et autres brioches, des cakes, des gâteaux d’anniversaire, mais aussi des glaces… bref une offre variée et qualitative, à des prix accessibles.
Design attractif
Abidjan découvre un nouveau type de boulangerie. Les entrepreneurs mettent l’accent sur le design pour attirer la clientèle. L’ère des boulangeries à caisse unique où deux ou trois dames servaient du pain est révolue. C’est le temps des belles boulangeries. De loin, le citoyen lambda, en voiture ou à pieds, est tout de suite frappé par la beauté des lieux. La nuit, c’est sublime avec les lumières choisies à dessein pour émerveiller. Ça sent la touche du professionnel. Conséquence, l’envie de manger du pain est tout de suite créée, si elle n’est pas permanente. Et, ce sont les affaires qui bougent. Point besoin d’être dans le secret des dieux pour savoir qu’elles font du chiffre. Pour constater, rendez-vous à PK 18 sur ‘’la rue des boulangeries’’, à Abobo. Il s’agit de la voie qui part du Carrefour Agripac au Carrefour N’Dotré. Aujourd’hui, toute la ville d’Abidjan ‘est mis au diapason. A l’exception de la commune du Plateau.
Menu attrayant
Considérée comme un luxe quelques années en arrière, les viennoiseries, croissants, brioches, pains au lait, pains au chocolat… et les glaces ne sont plus l’affaire d’une seule seule classe sociale aujourd’hui, à Abidjan. Le boom des boulangeries est passé par là. En effet, ces nouveaux types de boulangerie fonctionnent comme des services intégrés. Sur place, vous trouvez naturellement la baguette de pain. Mais, différentes variétés citées un peu plus haut telles que le pain au lait, le pain sans sel, le pain complet, pour ne citer que ceux-là. Autres offres, les viennoiseries plus connues sous le nom de gâteaux, ici en Côte d’Ivoire. Là aussi, les maisons offrent une gamme des plus variées allant des croissants aux gâteaux d’anniversaires, voire de mariage (sur commande) en passant par les pains au chocolat, les brioches, les cakes… pour satisfaire les envies de tout le monde, à partir de 100 Fcfa, voire 50 Fcfa en fonction des articles. Sans oublier les boissons rafraichissantes, parce que le boire accompagne toujours le manger. A noter que certaines boulangeries sont dotées de salles climatisées, de terrasses ou d’espaces en hauteur, où leur clientèle peut déguster en toute tranquillité. Du coup, les lieux de rendez-vous se sont multipliés à Abidjan.
Emploi et opportunités
Le boom des boulangeries a entrainé la création de nombreux emplois. D’entrée, il est à signaler que ces nouvelles boulangeries sont ouvertes 24h/24 et 7j/7. Pas de répit donc pour ces fabriques de pains et de viennoiseries. D’où la nécessité d’un personnel étoffé pour faire tourner ces entreprises, afin de réaliser des bénéfices. Généralement, le personnel de ces boulangeries est essentiellement féminin. Au comptoir, uniquement des jeunes filles pour servir les clients. Les hommes, on les retrouve au four. Ils manipulent la farine pour en tirer la pâte, remplissent les moules qu’ils mettent au four afin d’obtenir le pain après cuisson. Dans chaque boulangerie, une vingtaine de personnes (minimum) assure l’animation. Des équipes se relaient au quotidien, parce que l’entreprise ne ferme jamais ses portes, même les dimanches et jours fériés. L’avènement de ces nouvelles boulangeries a amené les anciennes à se réinventer. Les plus vieilles maisons de la place ont transformé leur façade, pour ne pas être en marge du mouvement. La différence, c’est la qualité. Et dans ce domaine, les enseignes rivalisent d’ardeur. Le grand gagnant, c’est le client qui retrouve sa couronne. Il a le choix et est bien servi. Dans cette atmosphère concurrentielle, ce sont les moulins qui se frottent les mains. Les 3 opérateurs qui se partagent l’ensemble du chiffre d’affaires du secteur sont sereins. Parce que c’est un marché très peu ouvert à l’intrusion d’autres produits farineux.