
CNUCED/Rapport EDAR 2024 : le ministère du commerce se réjouit du respect des normes et de la performance économique

Le Ministre du Commerce et de l’Industrie a présidé et procédé à l’ouverture de la conférence de presse relative au lancement du Rapport 2024 sur le développement économique en Afrique (EDAR 2024), le lundi 10 février 2025, au Sofitel Hôtel Ivoire, en compagnie de la Secrétaire Générale de l’Organisation des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), Rebecca Grysnpan. La thématique de ce Rapport est ‘’Libérer le potentiel commercial de l’Afrique : Stimuler les marchés régionaux et réduire les risques’’.
Au cours de cette rencontre, Dr. Souleymane Diarrassouba a évoqué la nécessité de l’intégration économique en Afrique et a présenté les transformations positives enregistrées par la Côte d’Ivoire au cours de la décennie écoulée. « Grâce au leadership de SEM. Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire enregistre l’un des taux de croissance économique les plus rapides et soutenus en Afrique subsaharienne », a-t-il déclaré
L’activité économique, a poursuivi monsieur le Ministre, est restée robuste, avec des taux de croissance de 8% de 2012 à 2019, de 6,5% en 2023 et de 6,1% en 2024 grâce à l’industrie qui représente 24,5% du PIB. Les perspectives de croissance sont de 7% de 2025 à 2027.
La croissance a été tirée principalement par le maintien d’un investissement public important et d’une forte contribution du secteur privé, avec un taux d’investissement privé, passant de 8,1% en 2012 à environ 19,2% du produit intérieur brut (PIB) en 2024, à travers la mise en œuvre de trois Plans Nationaux de Développement (PND) successifs dont celui en cours, le PND 2021-2025, d’un montant de 90 milliards d’euros, avec une contribution de 75% du secteur privé à son financement.
En effet, cette belle performance économique est le résultat de l’ouverture de la Côte d’Ivoire aux idées novatrices et aux suggestions de ses partenaires extérieurs permettant d’améliorer l’efficacité de l’action gouvernementale. A la clef, la 2ième place au niveau du commerce intra-africain et la première place au niveau sous régional en matière de commerce avec 30% du total des échanges au niveau de la CEDEAO en 2024 contre 16% pour le Nigéria.