document.addEventListener("DOMContentLoaded", function() { // Sélectionnez l'élément contenant le titre de la catégorie var categoryTitleElement = document.querySelector('.elementor-post__terms'); // Vérifiez si l'élément existe if (categoryTitleElement) { // Cachez l'élément categoryTitleElement.style.display = 'none'; } });
Subscribe Now

* You will receive the latest news and updates on your favorite celebrities!

Trending News

Programmes d’appui

PROGRAMME NATIONAL D’INVESTISSEMENT AGRICOLE – PNIA

 RÉSUME EXÉCUTIF

PNIA

Le secteur agricole joue un rôle prépondérant dans l’économie ivoirienne et la réduction des inégalités sociales. Sur cette base, le défi majeur à relever reste celui de rendre l’agriculture ivoirienne plus compétitive et plus rémunératrice pour les producteurs, tout en assurant la sécurité alimentaire. Par ce défi, la Côte d’Ivoire entend ainsi réaliser le premier Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD1) qui est de réduire de moitié la pauvreté et la faim par rapport à son niveau de 1990.

Pour atteindre cet objectif, les Chefs d’états et de Gouvernements ont pris des engagements en adoptant en 2003 à Maputo, le Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA), sous l’égide du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD).

Ainsi, l’instrument de mise en œuvre du PDDAA, au niveau de l’Afrique de l’Ouest, est la politique agricole commune (ECOWAP) qui a pour ambition d’assurer la sécurité alimentaire d’une population amenée à doubler d’ici à 2030. En somme, l’ECOWAP/PDDAA, fournit un cadre régional pour les processus impulsés au niveau des pays, à savoir, les Programmes Nationaux d’Investissement Agricole (PNIA). Le principe de base du PNIA Côte d’Ivoire est de définir des actions de développement indispensables à la réduction de l’incidence de la pauvreté au niveau national à partir d’une analyse approfondie du rythme de la croissance de l’économie en général, et du secteur agricole en particulier.

Par ailleurs, pour évaluer la croissance du PIB et son incidence sur la pauvreté, les performances récentes de croissance et de réduction de la pauvreté en Côte d’Ivoire ont été exposées. Il ressort des investigations que la contre-performance du secteur agricole, dont la contribution à la formation du PIB national est importante, s’explique par la faiblesse de la productivité agricole, la mévente des productions, la faiblesse des prix d’achat des produits agricoles et une répartition peu équitable des ristournes générées par les différentes filières.

En ce qui concerne les perspectives de croissance et de réduction de la pauvreté, les performances économiques passées de la Côte d’Ivoire (1997-1999) indiquent que le pays peut améliorer les résultats de croissance observés récemment (2006-08). De tous les scénarii proposés (Scénario tendanciel (BASE), Scénario du Plan Directeur du Développement Agricole de la Côte d’Ivoire, Scénario de réalisation de l’OMD1 en 2015 et en 2020), le scénario tendanciel (BASE) de l’économie ivoirienne simule une croissance moyenne de 4% du PIB, obtenue sur la base d’hypothèses construites à partir des statistiques du pays.

Pour traiter des sources de croissance et de réduction de la pauvreté, l’analyse précédente des sources alternatives de croissance a permis de tirer les leçons suivantes :

  • l’agriculture restera la principale source de croissance et de réduction de la pauvreté aussi bien au niveau national qu’au niveau rural au cours des 10-15 années prochaines ;
  • une continuation des tendances récentes de croissance du secteur agricole réduirait le taux de pauvreté national de seulement 4,7 points de pourcentage à l’horizon 2015 par rapport à son niveau estimé en 2008 pour le pays (48,9%) ;
  • des stratégies de croissance isolées ciblant l’igname, le manioc, la banane plantain ou les produits sylvicoles révèlent un potentiel significatif de réduction de la pauvreté. Toutefois, la stratégie de réduction de la pauvreté serait plus efficace si elle est élargie à l’ensemble du secteur agricole ;
  • le potentiel de réduction de la pauvreté pourrait être plus grand si la stratégie de croissance est largement diversifiée aussi bien dans le secteur agricole que dans les secteurs non agricoles.

Outre les sources, les perspectives de croissance et de réduction de la pauvreté ont permis de déterminer les orientations de développement agricole pour les prochaines années, ainsi que la planification des investissements. Ce sont, donc, sept programmes qui ont été identifiés et qui se présentent comme suit :

  1. Amélioration de la productivité et de la compétitivité des productions végétales, animales et halieutiques ;
  2. Développement des filières ;
  3. Amélioration de la gouvernance du secteur agricole ;
  4. Renforcement des capacités des parties prenantes au développement de l’agriculture ;
  5. Renforcement des activités de la filière pêche et aquaculture;
  6. Gestion durable des productions animales
  7. Renforcement des activités de la filière bois et de la forêt.

———————————————————————————————————

P.P.A.A.O.

PROGRAMME DE PRODUCTIVITÉ AGRICOLE EN AFRIQUE DE L’OUEST – PPAAO

CONCEPT

Le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest, en abrégé PPAAO ou WAAPP en anglais est initié par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Son financement est principalement assuré par la Banque Mondiale à travers un mécanisme de Prêt Programmatique Adaptatif ou Adaptive Program Landing (APL) de 10 ans, en rapport avec les priorités régionales en matière de Recherche Développement. L’approche de ce programme repose d’une part, sur l’intégration et l’harmonisation des politiques agricoles nationales et d’autre part, sur l’établissement de liens étroits entre la recherche, la vulgarisation, les producteurs et les opérateurs privés.

L’objectif de ce programme est de contribuer à une augmentation durable de la productivité dans les filières prioritaires nationales et régionales tout en apportant un appui à l’intégration régionale comme instrument de promotion d’une croissance partagée et de réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest. De manière plus spécifique, il s’agit d’améliorer la productivité agricole tout en favorisant l’intégration régionale comme instruments de promotion d’une croissance partagée et de réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest.

  • Objectif de développement: générer vulgariser des technologies éprouvées en Côte d’Ivoire et dans les pays de la CEDEAO, dans les domaines prioritaires identifiés dans le plan d’actions du cadre de la politique agricole de la CEDEAO
  • Choix des spéculations faisant l’objet de financement basé sur les spécificités nationales
  • Filières retenues en CI pour la 1ère phase: banane plantain, maïs, manioc, igname, riz, porc et volaille traditionnelle

CADRE INSTITUTIONNEL

Le PPAAO/WAAPP étant un projet sous régional, son exécution au niveau régional, a été confiée au CORAF/WECARD, agence d’exécution mandatée par la CEDEAO, qui assurera la coordination de la mise en œuvre et la cohérence des programmes nationaux.

Au niveau national, chaque pays met en place un dispositif institutionnel propre pour l’exécution du projet.

COMPOSANTES WAAPP 1B & 1C

Le WAAPP/PPAAO est articulé autour des quatre (4) composantes suivantes:

  • Composante 1: Conditions propices à la coopération régionale en matière de développement et de diffusion de technologies
  • Composante 2: Centre National de Spécialisation (CNS)
  • Composante 3: Financement à la demande du Développement et de l’Adoption des Technologies
  • Composante 4: Coordination, Gestion, Suivi et Evaluation.

Les résultats globaux attendus

Les résultats globaux attendus, au niveau de la Côte d’Ivoire, sont :

  • au moins 300.000 bénéficiaires directs et indirects dont au moins 40% de femmes sont touchés
  • au moins huit (8) technologies sont générées par le Centre de Spécialisation sur la banane plantain
  • au moins 50% des technologies générées dans le cadre du projet, augmentent la productivité d’au moins 15%
  • au moins 150.000 hectares bénéficient des technologies améliorées diffusées par le projet
  • au moins 180.000 bénéficiaires directs et/ou indirects ont adopté les technologies introduites à travers le projet.

Les résultats spécifiques attendus, au niveau des composantes, sont :

  • Composante I: les textes nationaux relatifs aux semences, plants et pesticides conformes à la réglementation de la CEDEAO sont effectivement appliqués ;
  • Composante II: les rendements en plantation de banane plantain en milieu paysan atteignent d’au moins 50% du potentiel de production ;
  • Les rendements moyens en riz irrigué atteignent 5 T/ha et en riziculture pluvial 1,5T/ha
  • Composante III: au moins deux (2) technologies éprouvées issues des CNS des pays membres du PPAAO/WAAPP sont adoptées par 25% des acteurs concernés par ces technologies en Côte d’Ivoire.

———————————————————————————————————

PROPACOM

QU’EST-CE QUE LE PROPACOM ?

Le PROPACOM appuie le développement des filières dans les secteurs alimentaires et horticole en tant que principal moyen de création de richesse d’accroissement des revenus ruraux et d’amélioration de la sécurité alimentaire des petits producteurs.

Il intervient dans 3 régions : la Vallée du Bandama, des Savanes et du Zanzan. Le groupe cible prioritaire du projet est composé des populations rurales qui vivent dans la pauvreté ou connaissent l’insécurité alimentaire, mais qui sont capables de tirer avantage des opportunités économiques.

LES MISSIONS ET OBJECTIFS DU PROPACOM

Le projet intervient dans le contexte de l’après-crise, avec pour objectif de sortir d’une situation d’urgence pour mettre en œuvre une stratégie de développement à moyen terme plus durable.

Il met l’accent sur:

  • La remise en état, le développement et la viabilité des infrastructures de production;
  • Les activités après-récolte (stockage, transformation et commercialisation);
  • Et le renforcement des capacités organisationnelles, fonctionnelles et économiques des organisations de producteurs.

Au sein de ce groupe, une attention particulière est accordée aux femmes et aux jeunes filles, aux jeunes producteurs ruraux, aux jeunes sans emploi et aux ex-combattants qui sont démobilisés, désarmés et désireux de travailler et d’investir dans le secteur agricole. Les organisations de producteurs, locales et faîtières, servent de point d’entrée initial pour l’intervention du projet, qui vise à renforcer leurs structures et à offrir à leurs membres les services économiques dont ils ont besoin.

Le PROPACOM partage une unité de coordination du projet avec le Projet de Réhabilitation Agricole et de Réduction de la Pauvreté. Une nouvelle intervention est en phase de conception pour étendre ce projet aux régions du Nord et du Nord-Ouest.

LES COMPOSANTES DU PROPACOM

L’objectif général est de contribuer à la réduction de la pauvreté rurale et stimuler la croissance économique dans les régions de la Vallée du Bandama, des Savanes et du Zanzan. L’objectif de développement du PROPACOM est d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et le revenu des populations des zones du projet à travers l’accès des petits producteurs à des services de production efficaces, à des technologies appropriées et aux marchés.

Composante 1 : Appui à l’amélioration de l’offre de produits agricoles.

Le Projet facilitera l’accès des petits producteurs : (i) aux facteurs de production (semences sélectionnées, engrais, produits phytosanitaires) ; (ii) à la mécanisation des travaux agricoles (labour et récolte) ; et (iii) au conseil agricole. La composante comprendra également des travaux de réhabilitation et d’aménagement de bas-fonds et de périmètres rizicoles et maraîchers.

Composante 2 : Valorisation et mise en marché.

La composante vise à une meilleure structuration et autonomisation des organisations de producteurs. A cet effet, les appuis du projet porteront sur la mise en place des infrastructures marchandes, de transformation et de commercialisation. Il appuiera la professionnalisation des organisations des producteurs agricoles (OPA). Celle-ci comprend : i) l’animation et la facilitation de proximité des OPA ; ii) la formation des membres des OPA ; iii) le renforcement des structures faîtières des groupements et des coopératives de base.

Composante 3 : Coordination, suivi-évaluation et gestion des savoirs.

La coordination du PROPACOM sera assurée par une unité commune aux deux projets (PRAREP et PROPACOM) qui seront actifs à partir de janvier 2012. Dans ces conditions, l’actuelle unité de coordination (UCP) du Projet PRAREP sera reconfigurée et complétée par de nouveaux profils de postes correspondant aux nouvelles activités introduites par le PROPACOM. L’UCP sera basée à Bouaké en raison de sa position centrale par rapport à la zone du projet, avec des antennes légères à Korhogo et Bondoukou. Le PROPACOM prendra en charge : (i) les coûts complémentaires au PRAREP dans l’établissement et le fonctionnement de l’UCP et des antennes régionales, y compris les salaires et la formation du personnel; (ii) l’audit externe annuel des comptes; (iii) la mise en place et le fonctionnement du système de suivi-évaluation.

LE COMITÉ D’ORIENTATION ET DE PILOTAGE

Le Comité d’Orientation et de Pilotage (COP) du PRAREP et du PROPACOM en cours est le cadre unique et commun de pilotage aux deux Projets. Le COP actuel commun au PRAREP et au PROPACOM, créé par arrêté ministériel n°270/MINAGRI/CAB du 16/08/2012, est l’organe consultatif et de bonne gouvernance. Il est chargé de la supervision, de l’orientation et de la bonne exécution desdits projets en veillant au respect des objectifs et de la stratégie de l’intervention des projets et en s’assurant de la cohérence des interventions avec les politiques nationales et les autres projets en cours.

Dans le cadre du nouveau programme, les attributions ci-dessus du COP restent inchangées mais sa composition sera étendue aux Ministères en charge des Eaux et Forêts et de l’Environnement en raison de l’intégration des activités d’adaptation au changement climatique dans l’ensemble du Programme.

Conformément à l’arrêté n°270/MINAGRI/CAB du 16/08/2012, les membres statutaires du COP sont les suivants :

Le Ministre de l’Agriculture, Président ;
Le Représentant du Ministère de l’Economie et des Finances ;
Le Représentant du Ministère du Commerce ;
Le Représentant du Ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant ;
Le Directeur Général de la Planification, du Contrôle des Projets et des Statistiques/MINAGRI ;
Le Directeur de la Planification, de la Programmation et du Financement/MINAGRI ;
Le Directeur de l’Evaluation et des Projets/MINAGRI ;
Le Gouverneur du District des Savanes;
Le Gouverneur du District du Zanzan;
Le Gouverneur du District de la Vallée du Bandama;
Un Représentant des producteurs du Gbêkê ;
Un Représentant des producteurs du Hambol ;
Un Représentant des producteurs du Poro ;
Un Représentant des producteurs du Tchologo ;
Un Représentant des producteurs de la Bagoué ;
Un Représentant des producteurs du Bounkani ;
Un Représentant des producteurs du Gontougo.

Laisser un commentaire

Required fields are marked *